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Chaque année, les Francs-Archers partent en car à Bruxelles revêtir le Manneken Pis de leurs couleurs. S'ensuit une danse folklorique devant sa statue, une remise des prix des tirs de l'année, une procession jusqu'à la Grand-Place, un casse-croûte au Poechenellekelder, un retour à la salle de tir pour désigner le roi de l'année, et un banquet au soir entre compagnons.

En 1990, un membre des Francs-Archers, Raymond Petit, ami d'Autofocus et habitant de Braine-le-Château, a rejoint le groupe de joyeux tireurs que nous sommes. Il était le secrétaire d'un groupe appelé « les anciens de la légion étrangère », section de Halle.

Son groupe avait obtenu l'autorisation de remettre un costume de la légion au Manneken-pis. Il a alors proposé de faire les démarches (difficiles à l'époque) pour que les archers puissent en faire autant. Les Francs-Archers ont reçu, Ô joie et agréable surprise, l'autorisation de faire revêtir le petit célèbre petit bonhomme du costume de la compagnie, et le patron du dit costume, car il fallait confectionner au préalable ses vêtements !

 

Il a fallu alors réaliser trois costumes : un pour le musée et la statue, un pour le Poechenellekelder, et un pour la compagnie.

Les archers avaient souhaité que le costume soit remis aux environs de la fête de la Saint Sébastien, patron des archers. La ville de Bruxelles et les Amis de Manneken Pis ont donné à la compagnie l'autorisation de venir vêtir le bonhomme le samedi 20 janvier 1992.

 

Un car fut loué et tous les amis ont voulu venir. Ce fut un événement inoubliable : Braine-le-Château remettait un costume au Manneken Pis. Costumés, les Francs-Archers furent accueillis à la salle gothique au premier étage de l'hôtel de ville de Bruxelles non seulement par l'échevin de la culture, Freddy Thielemans, qui deviendra bourgmestre, mais aussi par l'équipe des amis de Manneken Pis.

Le faste des dorures, la réception, les discours des personnes en présence impressionnèrent la troupe. S’ensuivirent un apéro dinatoire, puis un cortège jusqu'au monument.

Dans un grand recueillement, le drapeau de la ville qui couvrait le Manneken Pis tomba, révélant le personnage revêtu de notre costume de tradition, en rouge, jaune et noir. Un membre surnommé Le Bailli (Eric B.) avait fait les boucliers ; Jean-Louis Tassignon avait fabriqué les épées et les arcs ; Connétable, les cuirs, les carquois, les baudriers et les flèches. Un vrai travail d’équipe !

 

Depuis lors, les Francs-Archers ont pris l'habitude de renouveler les étapes de cette cérémonie, tradition représentant un record de fidélité jamais égalé jusqu’à présent.

Cette année constitue la 26e fois que les Francs-Archers renouvellent la cérémonie.

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Il va sans dire que l'ambiance est au rendez-vous!

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